Quelle que soit sa façon d’aborder l’officielle République du Congo, ou “Congo-Brazza” pour les intimes, ses terres, belles à couper le souffle, invitent le voyageur à s’affranchir des idées reçues, à défricher les voies, à sortir des clichés pour atteindre le coeur de l’Afrique centrale, profonde et sauvage tout en touchant du doigt l’extrême vitalité d’un peuple vibrant, attachant, philosophe, unique, heureux de vivre. Cette richesse morale, même le meilleur des guides touristiques sur le Congo-Brazzaville ne saurait vous la retranscrire exactement. Alors plus d’hésitation : le Congo, encore méconnu, mérite au moins un voyage !

Malgré ses 170 km de façade maritime et presque autant de sable fin, ses forêts aux essences et aux espèces rares et ses paysages naturels somptueux, le Congo n’a jamais été mis en avant comme un lieu de villégiature. Ce n’est donc pas une destination pour le tourisme de masse et, à moins d’un changement radical de politique générale, il ne le sera probablement jamais. Vous y trouverez des lieux peu cartographiés, quelques pistes à ouvrir et une curiosité souvent bienveillante envers l’étranger.

Un pays où la dimension humaine prend tout son sens, où le tourisme reste artisanal dans un monde où il est une industrie, même si les temps changent et que le Congo, qui a retrouvé la paix, s’est ouvert aux flux financiers et humains de la mondialisation, prenant peu à peu conscience de ses atouts touristiques. Offrez-vous le privilège d’être encore considéré comme une personne plutôt que comme un touriste.

Avant de se poser la question « quand partir au Congo ? », il faut d’abord se demander « pour quoi faire ? ». Si le voyage inclut des déplacements, tout particulièrement par voie routière, les saisons sèches sont les plus indiquées – la petite saison sèche a lieu en janvier et février, la grande saison sèche de mai à septembre. Les petites saisons (sèche et des pluies) sont les plus chaudes, avec des températures oscillantes entre 30 et 35 °C. Les pluies, tout particulièrement pendant la petite saison des pluies, en mars et avril, se manifestent sous forme d’orages d’une spectaculaire violence.

En conclusion, le Congo peut être visité toute l’année, mais la saison la plus confortable en termes climatiques et au regard de possibles déplacements est sans conteste la grande saison sèche, même si, en termes visuels, son ciel plombé d’un gris laiteux avec quelques rayons de soleil épars en fait la moins jolie des saisons.

Un séjour au Congo-Brazzaville nécessite un visa, en plus d’un passeport en cours de validité.

Il existe deux types de visas, tourisme et affaires, qui se déclinent en deux durées :

Tourisme ou affaires, court séjour de moins de 15 jours, simple entrée:55 €.

Tourisme ou affaires, séjour de moins de 90 jours et/ou plusieurs entrées: à partir de 110 €. Sur place, un nouveau visa peut être obtenu en quelques jours uniquement à Brazzaville.

Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire.